• J'ai l'impression d'avoir cette étiquette collée sur le front, et les mêmes mots que je pouvais répéter mille fois sans me lasser qui sont restés. Un peu marqué, comme au fer. Non, je n'ai pas envie de repasser. Dans quel sens que ce soit. J'ai un mal de. Mais chut. Un de ces maux qui persiste quand on essaye de les chasser. On  n'en parle le moins possible, on écrit le plus possible et même surement trop. Mais chut. J'ai la tête un peu ailleurs et pas assez de courage pour changer les choses et avoir l'envie de les bouger. Alors je les laisse les choses comme elles sont et je verrais bien tout ça plus tard. J'espere ne pas trop tarder. Juste à temps pour ne rien perdre même si j'ai déjà paumé ma volonté et l'envie de quoique ce soit. Ah si, j'oubliais. J'ai des envies. Celle de ne pas penser. Ca pourrait être tellement facile. A croire que ca ne me convient pas. Il fait froid et je crève de chaud. Je joue avec ces ciseaux et imagine quelles oeuvres je pourrais faire sur le joli bloc gris. J'ai la tête qui tourne. Si c'est comme les aliments, ca pourrait vouloir dire que je suis périmée. Tant mieux. Je n'attends que ça dans le fond et ils le savent. Ou peut-être pas mais peu m'importe. On me dit que j'ai mauvaise mine, c'est très con car j'ai perdu mon taille crayon. Le ventilateur du pc doit me comprendre mieux quiconque. Il accelere le mouvement, fait de l'air et fait s'envoler les papiers de bonbons éparpiller. Seize craquements. J'ai cette manie de me faire craquer les doigts. de fermer les yeux sur ce qui ne va pas et de les rouvrir quand le risque s'est enfuit. Le reflet qui me rappelle et mon prénom qui résonne. La raison qui m'abandonne et ses mots qui me reviennent comme un boomerang que je n'ai pas lancé. Je suis reelement crevée et je n'arrete pas de bouger. Je ne tiens pas en place, la tension qui tombe ou qui monte. Les nerfs qui se tendent ou qui se lachent. Je ne sais même plus les sentiments que j'éprouve pour qui ou quoi que ce soit. Ce pantalon qui me sert et ce pull bien trop grand. J'ai un mal de. J'ai mal à la tête. Je délire dans le flou, personne ne comprend. Ca fait rire, ca fait sourire, c'est tant pis pour leur gueule s'il ne veulent rien comprendre. Moi on dira que je m'en fous. Je lache tout en bloc. Je jette le carton vide alors que j'aurais voulu le remplir sans qu'il ne se casse, c'est trop tard. Explosé comme on peut imaginer. Je m'invente des histoires et il y a encore des places à prendre dans ce roman. Ce n'est pas sur casting, tout le monde s'y incruste comme il veut, je n'ai même pas d'emprise sur ma propre histoire. Tu viens si ca te chante et casses toi quand tu veux. On dira que rien ne me manquera. Mais casse toi vite. Qu'on ne me laisse pas le temps de m'attacher à ces personnages. Ca pourrait tout gacher. C'est la mienne alors, dégage.

    Tout a craqué.


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  • Parce que c'était, na. J'aurais juste à lire, pour. Re na.

    Je vois le monde qui tourne un peu trop vite à mon goût. Je suis assise et, vous tourner. Ma chaise à roulette qui me fait faux bond. Dira-t-on. J'ai ce gout dans la bouche. De je ne sais quoi. Ce gout de sucre ou de sel, j'ai oublié les saveurs pour aujourd'hui. Juste. Demain, je m'y remets. J'essaie de me poser, me reposer, encore, encore. Sans m'arrêter. Je n'y arrive pas, dis-moi, est-ce que c'est normal tout ça ?

    J'y pense encore, encore. Juste. Pour aujourd'hui, j'ai promis d'oublier. Juste à moi. Demain, je m'y remets ? Je saurais bien m'en passer. J'ai soif, je ne sais de quoi. Tu ne sais rien de ce que je vis, qu'on m'a dit. Evidemment. J'ai su le dire aussi quand tout était caché. Hein, ouais. C'est si facile, tu dis ? Non, je t'assure que les cadavres ne sont pas faciles à planquer.

    Alors c'est ici ta planque ? Ouais. Je ne pose pas la question, de savoir comment tu trouves tout ça. Je ne trouve plus la question, adéquate pour ça. Puis. Merde, je t'ai fait tombé je sais. Fallait pas pousser, je sais. Un peu précipité, je sais. Mais. Si je n'étais pas venu te chercher tu serais tombé aussi, tout seul. On m'a dit, juste, que c'était plus facile de tomber à deux. Je suis aidante, j'accompagne malgré.

    C'est un peu comme mon verre de coca. A force de trop attendre, il perd ses bulles, il n'a plus de gout, il est passé, dépassé, périmé. Je ne sais pas si la métaphore est assez claire, ou si je dois encore insister un peu.

    Moi, à coté d'eux, d'elles, j'étais rapide. Aussi, juste à coté. La même allure que moi, même vitesse et presque mêmes envies. On les voyait qui marchait mais nous on s'en foutait. On été trop pressé d'y arriver, au bout du chemin. On s'est un peu précipité puis, le ravin, on n'a pas eu le temps de le voir arriver. On s'est jeté dans le vide un peu comme ça. On s'est bien vautré, on est tout cassé.

    Puis on se dit que tant pis, même au fond du gouffre, des chemins y'en a plein, sauf qu'on n'a pas trop capté, sur le moment même, que de se plaire dans ce fond, ce n'était pas le meilleur moyen pour remonter cette longue pente sans embuches. Tellement lisse qu'on se casse la gueule rien qu'en la regardant. Ouais bien sur, on peut faire deux mètres dessus, avec de bonnes chaussures. On peut prendre nos quelques morceaux qu'on a perdus pendant la chute, essayé de les recoller tant bien que mal. Surtout que mal. Mais, ouais, ca ne sert strictement à rien. Je sais pourquoi, ce n'est pas la colle qui a merdé. C'est juste ces petites fissures un peu voyantes, tous ces endroits qu'on sait toucher, tous ces « là où ca va faire mal ».

    Un petit sourire s'il te plait, c'est juste pour mon souvenir.

    Je les ai tous vu défilés. J'aurais préféré être à la même allure. Je préfère être une « comme les autres » qui s'en sort.

    [C'est un peu comme mon verre de coca. A force de trop attendre, il perd ses bulles, il n'a plus de gout, il est passé, dépassé, périmé. Fade, plus aucun gout. Ca ne pétille plus, là-dedans. Et moi ce que je préfère, c'est bien les bulles. Celles qui peuvent faire monter les larmes aux yeux, te piquer, te bruler. Celles.]


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  • Na, là c'est assez long. Oui, je rajoute des phrases au début même une fois que j'ai fini de tout écrire ...


     


    Comment ça encore ? Bah ouais, encore. En même temps, ce n'est pas pour eux. Juste pour moi alors. J'ai lu quelque part, qu'on construisait nos souvenirs. Je ferais peut-être mieux d'écrire tout ca qui va bien alors, mais c'est dur à faire. Alors je reste dans mes idées un peu tristes qui, une fois écrites, m'aide un peu pour m'enfoncer encore plus. Mais tu sais, je crois que c'est le but que je recherche. Me faire couler toute seule, ca évitera à certaines d'en avoir l'occasion. Les remords ne reposeraient que sur moi.


    J'ai passé une soirée de merde, dommage, la journée n'avait plutôt pas trop mal commencé. Même si j'ai passé la matinée enfermée dans mon manteau dont j'avais coincé la fermeture ... je sais, je suis douée dans ce genre de connerie. J'ai quand même réussi à la débloquer, à l'aide de superwoman. Aujourd'hui, j'ai beaucoup été seule, je n'ai pas beaucoup souris, je n'ai pas trop ris.


    Y'a un quelqu'un qui est venue chez moi avec sa copine. Je ne la trouve pas belle, je ne la trouve pas bien. Je trouve juste qu'il mérite mieux. Puis je me dis que, on n'a que ce qu'on mérite. Je deviens de moins en moins bien. Je ne suis plus quelqu'un de bien. Ouais ce qui est pas mal, c'est que j'ai conscience qu'un jour, je n'avais pas une mentalité aussi merdique qu'aujourd'hui. Quoi, déjà blasée ? J'aurais plutôt envie de crever, vois-tu.


    Aujourd'hui aussi, j'ai beaucoup menti. Mais ca c'est tous les jours. Quand je réponds oui quand on me demande si ca va. Parce que ouais, moi ca ne va jamais de toutes façons, alors voila. Inutile de me poser cette question. Oui, je me suis fait mal un peu, mais il m'a dit que ca passerait. Alors ca va passer. Comme toujours. Comme quand. Un an quand même. Ca passe vite.


    Aujourd'hui encore, quelqu'un m'a dit que dans chacune de mes phrases, il y a une insulte. J'ai essayé de m'écouter parler, chose très difficile... et ouais, c'est vrai. Chacune des mes phrases est bien ponctuées. Surtout quand je parle à des filles. Je ne cherche même plus à comprendre pourquoi. Sans doute parce que ce sont toutes des salopes. Alors peut-être que dans le fond, il a vraiment raison. Je ne sais pas comment je fais pour en venir à me dire ça. Je crois que quelque chose me pousse très fort, dans le dos. Et je ne sais pas si c'est l'envie d'émerger ou l'envie de couler. J'ai envie de dire, faut y penser. Puis merde, je n'ai pas que ca à faire. Le peu de bon temps que j'ai, j'essaie de me le garder et de le protéger.


    Ce soir, j'ai dit tout plein de bêtises. Je ne sais pas encore si je regrette. Ca viendra bien assez vite. Faut pas s'en faire pour ça. Même si ce n'est pas le cadet de mes soucis. J'ai pas eu le courage de dire avec qui, je n'ai même pas eu le courage de dire pourquoi. J'ai envie de dire « tu m'as lâchée alors que t'avais dit que tu resterais ». Mais là, ouais, tu va te reconnaitre vite fait bien fait. Puis j'imagine plutôt bien la suite.


    J'ai beaucoup pleuré, le tout en silence sans que personne ne s'en rende compte. Même s'ils étaient tous à coté, je crois qu'ils ont mieux à faire. Je suis sortie un peu et ca m'a suffit pour faire tout plein de conneries. Aller voir des gens qui se foutent encore plus de ma gueule, là encore je me dis que je fais ça juste pour m'enfoncer encore un peu plus. Jusqu'à aller mendier les baisers. Jusqu'à appuyer sur toutes les sonnettes en bas de l'immeuble pour que quelqu'un m'ouvre enfin quand toi tu n'as pas le courage de répondre. Même si tu sais. La personne en bas qui attend, c'est quand même celle.


    Même si je savais que je risquais un peu beaucoup pas mal de choses, pas importantes mais tout de même. Je n'aime pas décevoir et aujourd'hui tu vois, j'ai l'impression d'en avoir déçu plus d'un. Plus d'une aussi. Je me suis beaucoup déçue aussi, tu sais.


    J'ai encore frappé contre ce mur, un peu dans le vent beaucoup dans le dur. Oui, j'ai le poing tout abimé. On me prend par le poignet, on regarde, on me fait la morale et puis on oublie. Pardon mais parfois, j'ai les nerfs qui me lâchent un peu, je ne leur demande rien, ils se barrent en vadrouille. Et quand ca lâche, ca devient presqu'un art. On me prend par le poignet, on serre un peu trop fort. Et pour me remettre les idées en place, tu sais bien qu'il n'a rien de plus simple. T'as juste à me nommer, t'as juste à me ramener dans ma réalité. T'as juste à. Ouais, ce n'est vraiment pas compliqué.


    Ouais c'est vrai. Je ne ressemble à rien, surtout en ce moment. Rien de rien ca n'existe pas. Comme moi. Je ne suis rien de rien. J'ai vu tous ces connards dans le hall, qui fumaient leur merde comme des détraqués, qu'ils sont quand même un peu beaucoup. On me laisse parmi eux juste comme ça, parce que tu crois peut-être que je suis comme eux. Surement. Un peu détraquée. C'est vrai que ca fait loin, à pieds. C'est vrai que j'étais congelée quand je suis enfin arrivée.


    Le plus vrai dans tout ça, c'est que t'étais là pour me regarder arrivé, même si tu étais bien caché. Que tu n'as pas ouvert cette saloperie de porte, que tu m'as forcée à sonner un peu partout, à me rendre détraquée. A me laisser avec ces fous. Et quand j'ai réussi à rentrer, avec tous ces connards pour critiquer. T'as rien trouvé de mieux que d'ouvrir ta porte sans me dire d'entrer. Alors on force. On entre, on voit le résultat. Tout ce qui n'est pas à moi. Encore moins à toi. On fait genre qu'on ne voit rien. Que ce n'est pas grave et que t'façons, on n'est pas mariés. Encore heureux tu me diras. Frapper. T'es qu'un connard, un connard... Tu fais chier. J'y vais. Et c'est là. Que tu vérifies, que tu prends peur. Que je vois juste cette petite lueur qui me fait dire que peut-être. Celle qui me faisait un peu peur. Celle qui me manque, aussi.


    Je sais bien que je me plais à croire tout ça. Que ça plus ça, fait forcément ça. Je sais bien que j'ai compris que rien n'est aussi simple. Puis après tout ça, y'a tous ces mots qui te résonnent dans le trop plein de vide de ta tête. Ceux qui vont te faire gerber. Et te mettre plein de truc dans la tête. J't'aime plus.


    C'était bien tenté, tout ça. On rentre chez soi, tant bien que mal, on n'a pas trop le choix. Les larmes qui gèlent un peu sur tes joues. Tu t'en fous, il fait noir, y'a plus personne pour te voir. Tu te vides la tête sur ton écran. Tu relis tes mots, une fois, cinq fois.


    Tu regardes ton téléphone, celui que t'as posé entre quelque part et nulle part, avant de partir te détruire. 123, ton répondeur, un peu ton meilleur ami, celui qui ne ment pas. Après, va savoir. T'as un message. Deux messages.


    Le premier qui te fait sourire. Qui te fait regretter les mots dit dans le vide d'un écran d'ordinateur. Une voix que tu entends trop rarement. Une personne qui t'entend plus que rarement. Quelqu'un...


    Le deuxième qui n'est qu'une continuité de la visite. Ce n'est pas que [les mots qui font mal]. C'est juste que je te l'ai déjà dit. [Les mots qui font encore plus mal], simplement. Non désolée, je suis vidée. Je n'arrive qu'à écrire quelque chose qui ne sera jamais envoyé. « Vivement que tu t'casses, [...] ».


    Ecrire pour ne plus oublier. Parce que j'ai dit « j'ai un peu fini, un peu comme on fini un roman ». J'ai voulu le rouvrir, j'ai vu ces quelques pages blanches. Je les ai remplies. Je n'ai pas choisie la meilleure des fins, parce qu'elle n'était pas pour moi. Alors j'ai noirci tout ça comme je pouvais. Je crois que je l'ai bien rangé, maintenant. Va savoir.


    Demain, je saurais même remplacer ces quelques lignes qui disaient que je devais y aller avec toi. Je me dirais même « T'es qu'un connard, un connard. T'es facile à remplacer. ».


    Je ne sais pas pourquoi mais je crois aussi que, je regretterais bien vite cette note. Va savoir pourquoi j'ai dit ou fait ça, aujourd'hui.


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  • Ne pas avoir le temps pour y penser, ou ne pas en avoir l'envie tout simplement. Ne pas prendre le temps de le prendre, ce temps. Il s'écoule on fait quoi, on l'admire tranquillement. Sans en avoir l'air. Ouais si, un peu trop en fait. Il plane un peu trop.  Aussi il regarde un peu trop, pas assez de trop. En gros ca donne du tout ou rien.

    Il a ses yeux qui pourraient être un peu trop beaux, mais il préfère leur terne plutot que de leur donner ce qui leur manque. Tant pis pour leur gueule. Il n'a pas d'espoir, aucune envie. L'impression de tout avoir. C'est laid d'être blasé. Son air glacial et eux aussi. Ca représente un peu beaucoup ses pensées. Sans doute.

    Je lui avais dit que je m'en foutais, parfois faut me croire, m'écouter. C'est pas toujours facile à avaler, mais je ne dis pas que ça. Des conneries. Ouais ca va, j'ai dis presque. T'affoles pas. Je ne veux plus m'asseoir sur le rebord de cette fenêtre, pour rester dans le froid et regarder tout ça crever. Sans réagir pour devenir comme. Tout ça.

    Me cracher sa fumée dans la gueule. Comme pour me dire, je t'emmerde. Il sait pourtant que j'ai l'habitude. Ca ne m'étouffe même plus, ca ne l'amuse plus non plus. Je sais respirer et même m'en tirer. Je sais aussi m'égratiner. Surtout quand le poing frotte contre ce mur, discrètement et dans le silence. Un peu comme toujours, il me dira.

    Je sais. Je ne sais pas parler, je ne sais qu'enchainer tout et rien. Je sais, je ne sais pas. Juste le fait que j'y crois un peu plus que lui, lui aurait suffit. Je sais, je n'ai pas le droit d'écrire tout ça. D'étaler mes états d'âme, le tout sans états d'âme. Autant monter sur un toit pour crier tout ce qui ne va pas. A la limite, ca ferait moins de mal. A la limite je m'en fous un peu. On se détruit comme on peut.

    Chacun sa drogue. La mienne n'est pas très loin. Si t'en as pas, tant pis pour toi. Ou peut-être tant mieux. Je n'en sais plus rien. Même si dans le fond, pour moi c'est tant pis. Je ne sais pas s'il me suit. J'ai un truc auquel me raccrocher, même quand ca va. Je m'accroche encore. Je pourrais presque dire que je suis sure de ne pas tomber. Et pourtant, je me casse la gueule bien trop souvent. Même si c'est rarement. Tout ça parce que je me mens. Bien sur que ça va, je ne sais pas faire autrement.

    Je ne sais même pas ce que je dois me dire. Alors ca tombe pas trop mal, je n'aime pas spécialement me parler tout seule. Je préfère m'écrire pour.

    Tas pas le droit de dire ça. T'as pas le droit de faire ça. T'as pas le droit de partir. Encore moins de t'enfuir. En gros.

    - Si je t'écoute j'ai le droit de faire quoi ?
    - De m'écouter.

    Même pas eu le droit au "c'est déjà beaucoup" habituel. Encore un poing contre le mur. Discrètement et en silence. Juste pour ne pas dire toutes ces choses qu'on risque de regretter bien trop vite. Ou peut-être, qui sait. Regretter de ne pas les avoir dites. Possible. Fort. Canaliser. C'est ça.

    On rentre un peu bousculé. On bascule. Un peu comme dans notre tête.

    - Tu t'es fait quoi ? T'es tombée ?

    Envie de répondre. Ouais, dans ma tête.

    - Non.

    Une réponse comme on les aime. Tous les sujets sont faux, de toutes manières.


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