• C'est comme un gouffre qui s'ouvre sous mes pieds. Pas de fond, nulle part où atterrir. Pas de douceur. Les mensonges sont cruels. Leurs bras s'enfoncent dans mes entrailles, me chopent, me pincent. Me tordent. Je ne ressens plus qu'une douleur parsemée de haine et d'incompréhension. Pourquoi ? La violence des non-dits surpasse celle des mots. Je me terre dans mon silence. Dans ma haine. Je ne me reconnais plus. J'ai la sensation d'une folie qui m'envahit. Elle me fait peur. Je passe mes journées a me questionner. A éplucher. A constater. A pleurer. A haïr. Je suis perdue dans un océan de mensonges. "Il n'y a que toi". "Je suis transparent avec toi". Combien de fois j'ai entendu ces paroles, combien de fois j'ai constaté qu'elles n'étaient que de la poudre aux yeux ? J'ai trouvé un de ces hommes qui n'aiment pas les femmes. J'ai cru que je ne pouvais pas trouver pire. J'ai eu tord. Et maintenant ? Je crois que je ne peux pas trouver pire. J'ai peur d'avoir tord.

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  • Ego piétiné, jeté au fond des chiottes.


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  • Ca fait une éternité, presque au moins ça. Les bas atteignent toujours plus rapidement le fond du puit que les hauts n'atteignent le sommet de la montagne.

    Un peu plus et je me fais poète. Une poète rebondissante.

    Mon plus gros défaut est probablement la susceptibilité. Il y a d'ailleurs erreur sur mes papiers, mon prénom, c'est celui-ci.

    Enfin...

    Le temps d'une chanson on peut devenir inadmissible.

    Je disais donc, susceptible. Je l'ai senti pointer le bout de son nez qui pique le ventre, ce matin, et qui remue tout en dedans comme une grosse cuillère curieuse. Les sentiments ont un peu tous le même effet sur moi, ce sentiment de fouille archéologique dans le bide. Qu'est-ce qu'ils espèrent trouver ?

    Fracasser tous les lampions et en perdre l'équilibre.

    C'est parfois agréable, parfois très désagréable. Tout dépend du moral du moment, finalement. Et pour le moment, c'est désagréable. Un sentiment de rejet, un sentiment de "pourquoi les autres et pas moi ?". Pas de la jalousie, non, de la susceptibilité. C'est pour ça que je me retiens si souvent de réagir aux propos des autres : la peur d'être rejetée, la peur de se voir allumer cette susceptibilité qui me gâche toute une journée. Donc je me tais et j'attends que mes questions trouvent réponse dans la bouche des autres.

    J'attends beaucoup.

    Le temps d'une chanson on peut commettre l'irréversible.

    J'ai d'ailleurs l'impression que ce blog est une file d'attente. Si je le relis d'un bloc, cette vérité ressort très certainement clairement. C'est suffisant.

    Se retrouver la tête en bas et barbotter dans le sordide.

    Ce blog est un bordel sans nom, mais je crois qu'il me représente mieux que n'importe quel autre blog sur lequel j'ai pu écrire. On ne comprend rien à mes écrits, mais ils apaisent un peu les sentiments contradictoires qui me tiraillent.

    Miossec - L'imbécile


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  • J'arrêterais peut-être un jour d'écrire l'histoire, de la réécrire, de la reproduire.

    Peut-être...

    J'entends les choses comme je veux les entendre. Comme ça m'arrange. Comme mon égo du moment le souhaite. J'entends mal si je vais mal, j'entends trop si je vais bien.

    Mais j'aurais sûrement toujours ce défaut de donner trop sans que l'autre ne le sache. Et ça me tue à petit feu.


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  •  

    C’est marrant comme les regrets mettent toujours beaucoup de temps à s’installer. Je veux dire, à s’installer vraiment. Il suffit de peu. Une pensée et ç’en est fini de la paix.

    Je crois t'avoir vu le long d'un trottoir même qu'il pleuvait des cordes.
    Mais je crois t'avoir vu au bas d'un immeuble, boulevard de Vérone.

    J’ai déjà connu ça. Je ne pensais pas possible de vivre deux fois la même chose de façon aussi intense. Je ne pensais pas que quelque chose pourrait un jour être aussi forte que la première fois.

    Je pensais t'avoir plu un beau jour de Juin où l'on marchait tout comme,
    Comme deux amants perdus qui n'ont peur de rien, puisqu'ils croient encore.

    Je crois bien même que ça me faisait peur. C’est un sentiment étrange. Ou plutôt un mélange de sentiment. Entre plaisir, frustration et douleur morale. C’est indéfinissable, en fait. On ne peut pas vraiment mettre tous ces sentiments en accord les uns avec les autres.

    Mais je crois t'avoir vu le long d'un trottoir tu étais ivre mort.
     J’ai pensé n'avoir plus à lever la tête et à soulever ton corps.

    Je ne vis pas vraiment, je pense trop aux conséquences. Les retombées sur des gens qui n’ont plus vraiment de place dans ma vie et qui en garde pourtant une trop importante dans mon cerveau masochiste.

    J'espérais t'avoir cru quand tu disais qu'un jour on fuirait vers le nord,
    Comme deux amants perdus qui n'ont peur de rien puisqu'ils croient encore.

    Je ne suis que retenue, c’est comme ça que j’ai grandi. Dans la retenue des sentiments qui devraient pourtant faire partie des plus agréables à vivre. Et dans l’expression des sentiments les plus inutiles. Dans la colère. Dans la futilité.

    Mais c'était juste une ombre, c’était juste une silhouette qui ressemble à toi,
    C’était juste une ombre,
    je recherche quiconque te ressemblera.

    Je n’ai pas beaucoup d’expériences dans le domaine, mais je sais que je croirais toujours qu’il ne peut pas y avoir pire ou mieux. Je crois toujours avoir atteint le sommet et ensuite, quand vient l’heure de vivre les désillusions, je me dis que cette chute sera la plus longue. Ca a quelque chose de réconfortant et à la fois d’angoissant.

    Mais c'était juste une ombre, c'était juste une silhouette qui ressemble à toi,
    C’était juste une ombre
    , je recherche quiconque te remplacera.

    Je crois peut-être un peu au « un pour une vie ». J’ai du mal à imaginer autre chose, j’ai envie un jour de me poser et d’avoir enfin une certaine tranquilité. Mais au fond, à chaque chute, le remplacement n’est pas envisageable. Deux fois j’ai cru être passé à côté de quelqu’un d’important. Deux fois j’ai fini par m’en remettre.

    Mais je crois t’avoir vue, tu embrassais un homme au milieu d’une arène
    Je crois qu't'as confondu était elle blonde ou brune la trouvais-tu mignonne ?

    Je suis assez ridicule dans ma façon de vivre trop, et à la fois trop peu.

    Mais je crois t’avoir vue croisant son regard la main sur son épaule
    Je crois t'as confondu c’est pas la première fois que ton cerveau déconne.

    Je suis assez ridicule dans ma façon de revivre tout, des mois plus tard, et de remplir ma tête de peut-être que. Il y a tellement chose…

    Mais je crois t’avoir vue, pas plus tard qu’hier, je te distingue dans le monde.
    Des images de toi, j’en vois 25 à la seconde.
    Mais je crois t’avoir vu, de mes propres yeux,
    J’en suis presque sûre, j’en mettrais ma main au feu.

    Peut-être qu'un jour je vivrais ça de façon plus... "normale". Je ne suis pas sûre de le vouloir vraiment mais ça a quelque chose d'attirant, de vivre les choses légèrement sans investissement. Juste se satisfaire du moment présent.


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