• Tueur en série.

    Il parait que ça finit par passer. Je vais te dire, j'y crois pas. Quand quelque chose passe, trépasse, se retrouve aux oubliettes, c'est pour mieux remonter quelque chose de plus lourd à accepter. De plus difficiles à encaisser. Un truc que tu vas porter dans ton dos tout au long de la journée et qui t'empêchera de trouver le sommeil. Qui te fera te retourner une centaine de fois dans ton lit une place aux lattes à moitié défoncée. Pas autant que tes pensées, ceci dit. Qui te rendra amorphe et qui te fera sourire comme une conne, parce que t'as vraiment trop de mal à croire que ta vie soit un tel merdier et que ton esprit ne puisse pas s'empêcher de vagabonder. Alors t'essayes de minimiser, tu souris. Tu fermes bien ta gueule aussi. Parce que t'as le souvenir que la dernière fois que t'as dit quelque chose d'important, c'était au monsieur de ton cœur qui bat pas vraiment pour lui, que c'était pour lui dire que si t'allais si mal c'était à cause d'un mec et de sa conasse, et que pour ce mec en question tu pourrais vendre ta grand-mère. Bien sûr, tu lui as pas dit comme ça. C'était du genre un peu plus subtil, du genre qui l'énerve beaucoup et qui lui fait dire que en gros, il te dit  « hé tu veux qu'on baise » tu lui dis « pourquoi pas ». En gros. C'était beaucoup moins subtil par sa faute. Mais c'est pas bien grave, parce qu'en gros, une fois de plus il prouve que c'est un connard. Je m'en serais passé, à vrai dire, m'enfin. Il m'a dit « je reviens, je vais brancher un truc ». Ouais, bah le truc, je commence à me demander si c'était pas l'antenne de son grand-père qui habite à l'autre bout du monde, là. Parce que bon c'est bien gentil, mais il est toujours pas revenu, ce con. Mais c'est pas bien grave. Moi j'ai les yeux bouchés par l'autre et sa putain géniale. J'ai eu mal de ce sourire qu'il aurait bien pu se foutre au cul, parce que c'était le truc qu'il fallait surtout pas faire, un sourire. Surtout quand on comprend pas trop pourquoi, qu'on est un peu conne et jamais trop sure de rien. Quand on se dit que putain, on s'y prend vraiment trop tard en toute occasion. J'ai les sentiments en pagaille. Ca fait sept mois que je lui répète que je suis toute seule bien que, eh ben tu vois, j'y suis enfin. J'y suis enfin et j'ai plus qu'à me délecter de leur bien être, peut-être bien même de leur amour. Si c'est pas de l'ironie, je te demande ce que c'est.

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    C'est quand même vachement de SA faute. Un jour, j'aurais sans doute oublié qui est désigné. Mais ouais.

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    Aller, tu sais quoi, c'est pas si grave, ça finit toujours par passer. En attendant je vais passer six putains de mois. Le temps commence à être long.


  • Commentaires

    1
    BlackscarF
    Mardi 20 Février 2007 à 23:48
    ...
    je suis venue 3-4 fois déjà. J'aimais bie, ce contraste entre la douceur de l'apparence du blog, et les textes aux sentiments bien intériorisés dedans. on sent le refoulé, une rancoeur même, enfin, du moins moi, quand je lis...ça me rappelle des choses aussi
    2
    BlackscarF
    Mardi 20 Février 2007 à 23:50
    .
    (je me rend compte que mine de rien, je n'étais jamais tombée sur ce blog, alors qu'il existe quand même depuis le 27 janvier 2006 apparemment)
    3
    Mercredi 21 Février 2007 à 11:43
    R
    Ouais, y'a un peu de ça, sans doute. C'est un mélange, tout un art...
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