• Terminus, tout le monde descend.

    Quand c'était avant, j'avais des rêves encore. Ceux qui nous remplissent d'espoir. Ceux qui font avancer, donnent l'envie. Ceux qui font qu'on se bat pour eux. C'était avant. Y'a une petite coupure bien net, qui nous détache de ces rêves, quand une autre réalité arrive. Au début on dit « enfin, c'est pas trop tôt », et au fil du temps on se dit « putain, si j'avais su... ». Et le pire c'est qu'on s'y fait, à cette réalité un peu merdique. Même qu'on ne voudrait plus la changer, pour rien au monde en fait.

    Même les chocs en viennent à s'entrechoquer. Tout ça, ca crée des interférences plus que dangereuses dans ta petite tête qui n'a pas encore bien compris que la réalité, ca ne se change pas. Même si t'es rêveur. Même si tout.

    Les envies se perdent et laissent une grande place vide à occuper. Pleine d'air, de sous entendus. Des vagues qui s'y glissent, un ménage qui fait du mal. Qui ne fait pas de mal. Je sais tout faire pour. Je peux mentir, m'obéir à moi même. A ce que je crois le mieux, qui ne l'est pas forcément. Je me persuade juste pour. Tout ca pour. Un message qui me passera.

    Je me fais du mal en essayant d'en faire. Je ne veux pas qu'on m'attache. Des liens, je n'en veux pas. Chacun à ses propres définitions, moi je ne crois plus en rien. Ni en ça, ni en eux. Ni en qui que ce soit. Surtout pas en cette fille que je voudrais éviter.

    Je m'immisce dans les fêlures comme pour y passer du sel. Que ca pique, brule. Jusqu'à ne plus.

    Je les ai fait couler, je n'ai pas fait exprès. Même si j'aurais aimé me noyer.

    Aller, on laisse un peu d'espace, un peu d'air, un peu trop tu crois. Rien vu.


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