• Ouh.

    On fait comme si on n'avait rien dit, alors qu'on en a beaucoup trop dit. Mais ce n'est pas grave. Faire comme si, ça a presque du bon. Revenir en arrière pour quoi faire. Je n'écoute plus que les refrains, toujours les mêmes. Presque marrant. Non évidemment, ce n'est pas vrai. Le mesonge, s'est presqu'un gouffre. Un peu comme les jeux de casino. Un gouffre pour le fric. Sauf que là, c'est un gouffre pour ta vie. On ment tellement qu'on s'y perd. Qu'on ne sait plus trop où l'on en est. Qu'il y a mille et deux versions. On peut aussi s'y retrouver. Si le mensonge est le même pour tout le monde. Si chaque personne à une version. Tu te gourres. Obligé. A un moment donné. Le monde entier qui t'en veut et toi qui en veux en monde entier. Mais ca ne date pas d'hier. Autant persister. Il y a les beaux mensonges, ceux qui sont là pour rassurer, pour dire que non, on n'a pas fait ça. Et il y a les autres. Ceux qui sont là juste comme ça. Pour le plaisir de mentir, pour le plaisir de faire souffrir. De voir souffrir. Pour se faire sourire. On a beau répéter ne te mens pas à toi même, c'est le principal, que du blabla. Non, y'a des mensonges, tu ne peux pas revenir en arrière. Au risque de t'avouer à toi-même, non pas pour qui tu es pris. Mais juste ce que tu es. C'est plus que tout, en fait. Ca doit être triste, d'être enfermé dans le mensonge. Quand même.

    Ca doit être l'heure qui me fait déblaterer ces trucs sans sens. Ou peut-être trop de sens, en fait.


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