• Niais.

    Tout mal, juste là, en dedans. Parce que maintenant j'en suis sure. J'aimerais bien dire que c'est un connard et rien d'autre, mais non, c'est pas vraiment possible. De le dire, pas que c'en soit un. A vrai dire, j'en doutais pas vraiment, mais quand la réalité s'installe vraiment, ça fait un sacré clash dans la gueule, un truc qui te remue les tripes bien comme il faut. Pas grave. Ouais, c'est ça. Vraiment pas grave.

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    Je voudrais arrêter là, me faire une raison, me dire enfin « voilà c'est fini », ce pont entre nous deux c'était beau et joyeux, j'avais tant de désir mais pour deux.

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    J'ai envie d'un truc bien niais. Là, tout de suite. Genre quelqu'un qui me dirait qu'il est là si j'ai envie, besoin. Ca soulagerait un peu d'avoir une épaule bien réel sur laquelle chialer quand ça va moins, quand ça pas du tout. Sans forcément s'en servir, juste savoir que cette putain d'épaule existe. Mais non, faut croire que non.

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    Bien sur, j'ai peur du vide, d'être seule dans les moments rudes, sans personne qui m'aime. Je t'aime encore parfois, mais j'ai plus l'cœur à ça.

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    J'ai juste un petit tas de personnes que je ne vois jamais, un autre tas bon qu'à faire les cons, un autre tas que j'ose pas déranger et pourtant. Parce que je les trouve trop bien pour. Et je ne sais pas vraiment si c'est con ou sensé.

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    Je veux pas couper les ponts, juste m'en éloigner, faut bien que les gens puissent traverser...et comme ça on pourrait encore, si tu veux bien, se croiser.

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    Un truc bien niais. Quelqu'un qui dise je t'aime sans vraiment le penser, quelqu'un dont j'ai rien à foutre, mais ce serait niais quand même. Sans violence dans quoique ce soit. Quelqu'un que je puisse quitter sans chialer comme un ballon d'eau troué. Quelqu'un que je puisse appeler à n'importe quelle heure et qui viendra sans montrer que ça le fait chier si c'est le cas.

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    Je voudrais retrouver les mots qui te filaient des frissons dans le dos, un peu de volupté serait pas de trop, et comme ça on pourrait faire comme si de rien n'était.

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    Un truc niais, j'ai pas vraiment besoin de faire un dessin. Jamais eu l'occasion d'avoir quelque chose sans en donner un retour. La sensation que tout n'a été fait que pour ça. On n'a pas grand-chose à vivre mais le peu on le vivait. De travers mais bien. Laidement mais bien. Violemment mais bien. On le vivait bien sur le coup, personnellement mal par la suite. Fallait juste accepter, fermer sa gueule pour éviter les crises et les prises de têtes qui valaient pas grand-chose, les prises de têtes pour si peu. Eviter les prises de tête pour pouvoir fermer les yeux, se dire que c'est comme ça, que c'est pas grave et même agréable un moment, fermer sa gueule pour dormir en paix.

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    Bien sur, j'ai peur du vide, d'être seule dans les moments rudes, sans personne qui m'aime. Je t'aime encore parfois, mais j'ai plus l'cœur à ça. Je t'aime encore parfois, mais j'ai plus le cœur à ça.

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    Bande son : Plus le cœur à ça – Mademoiselle K.


  • Commentaires

    1
    AhHa
    Mercredi 14 Mars 2007 à 05:32
    (=
    La vérité est ailleure
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