• Mon espoir est ton os.

    J'ai toujours cet espoir. C'est dingue. Ca fait quoi, un an ? Un an, presqu'un an. Comme l'année dernière. Tous les ans, ça fait un an. Je sais bien que ce que je dis n'a aucun sens, comme ça. C'en est juste bourré.

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    Oui tu vois, je suis le genre de personne qui ne perd pas espoir très facilement. J'y crois, tu n'imagines pas comme j'y crois. Même moi, j'ai du mal à y croire parfois, de me surprendre à espérer encore. Comme ça, d'un coup, ça me prend, et je me dis putain, mais j'y crois encore. J'y crois toujours. N'importe quand, vraiment, à n'importe quel moment. Et j'en reste toute conne. Muette. Je voudrais bien ne plus y croire, moi. J'aimerais tellement. Mais c'est mission impossible. Version fille désespérée. Enfin, pour le coup, c'est plutôt fille en surdose d'espoir.

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    J'écris, dans l'espoir. Je suis connectée, dans l'espoir. Je sors, dans l'espoir démesuré. Je regarde l'enveloppe sur le téléphone, dans l'espoir...infini. Et je tombe toujours. Je fini toujours par me casser la gueule en beauté. Je commence à maîtriser l'atterrissage. Je commence à amortir. Je commence, tout juste. Un an, quand même, il est grand temps de s'y habituer.

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    Merde, je suis toute seule. Je suis toute seule à deux et je me dégoûte en silence. Je tiens à lui comme ce n'est pas permis, et toi. Eh bien, toi. Je t'aime juste, comme ça ne m'est pas permis. Oui, je t'aime juste, parce que faudrait pas non plus que j'avoue trop de chose d'un coup. Même si t'es le seul à ne pas le savoir. Soit parce que t'as de la merde dans les yeux, soit parce que j'ai de la merde dans les yeux. Je préfère la première solution. Le pourquoi est tout bête : ça me laisse de l'espoir, plein d'espoir, un bol. Une marmite. Aussi grande que celle dans laquelle Obélix est tombé. Tu te rends compte. J'en ai à revendre, j'en ai pour dix, pour vingt, pour mille.

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    Le seul problème, c'est que j'ai beau vendre, donner, offrir, la jauge revient toujours au même point. J'en gaspille une lueur à chaque instant, mais j'ai beau gaspiller, j'ai beau...c'est toujours la même chose.

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    Est-ce que tu le sais, seulement ?
    Non, bien sûr que non, tu ne sais plus rien.
    Pire, tu ne veux plus rien savoir.

     

    Tu le ronges.


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