• Vertige de quelques années. [Perdue(e)].

    La capacité des mots. Ou peut-être plus précisément, des siens. [Tu penses quoi, toi, tu dis rien]. Une capacité qui n'a aucune limite. Aucune. Qui atteint des sommets vertigineux. Alors je m'abaisse à son niveau, contradictoirement. J'essaye. Tout est tellement trop bas, je m'en assommerais presque contre le planché. - Te fout pas de ma gueule. - Si. J'avais oublié a quel point je pouvais l'amuser. Je ne sais que partir lâchement, avec un - Ok. dit dans le vent et cette personne qui fait semblant de me retenir. - Reste. [En une heure, de tes bras souffler]. Je pars pour pas longtemps. Parce que ma force est dérisoire à côté de ses mots que je n'ai de cesse de pardonner. Que je n'ai de cesse de croire. [La colère du monde Voyager]. Je tombe dans ce joli panneau à chacune de ses tentatives merdiques. Les raisons me font peur, sont mes peurs, mais je les enfouies au plus profond de moi-même, pour les oublier, ne plus y songer. Je les fais taire lorsqu'elles ont l'audace de se réveiller. [Etre là, sauver chacune des secondes]. Sans que je m'y attende. Putain. Il rassure tellement bien. Oh, je sais bien, ce ne sont que des mots. Pour avoir compris, je l'ai bien compris. Malheureusement ce putain de cœur me rappelle à l'ordre comme pour me dire que je suis bien trop faible pour résister et croire que ses mots ne sont que des mots. [Et protéger du froid les idées sans confondre...]. Malheureusement, je ne crois que les beaux mots lorsque je n'en peux plus. Et les mots blessants, je ne les crois que l'espace d'un instant. [Tu vois, je rêve encore]. Pour ensuite me dire que, c'est sous le coup de la colère. [Penser plus vite que mon ombre]. Des excuses, je lui en trouve toujours, mille ou un million, selon. Une colère qui se provoque par je ne sais jamais quoi. Pourquoi je fais toujours ce détour alors que je sais que la fin sera toujours la même. A quelque détail près, ca revient toujours au même malgré tout. Aller, moi je suis bien conne. [Te souviens-tu de moi]. Aller, moi j'y retourne. Comme pour être persuadée. Comme pour dire je t'emmerde. [Et jusqu'au son de ma voix]. Mais non, trop. Trop de je ne sais quoi mais putain que c'est trop. Mes questions restent toujours sans réponses mais je dois fournir les efforts. – Et là tu va me faire croire que t'es là pour moi. Ta gueule, putain, ta gueule. [Suis-je aussi maladroit]. Je ne sais que les penser en moi, ces mots. Je ne sais que les garder en moi et les écrire à demi-mots, ces maux. [Et la tristesse à la fois]. En face, moi, je suis lâche. Je ferme ma gueule. Parce que parler est toujours inutile avec ce genre de personne. Ce genre de personne avec qui tu as l'impression d'avoir mille cœurs en toi. [Tu vois, je rêve encore]. Ce genre de personne qui te donne envie de t'arracher les cheveux tellement elle t'exaspère. Ce genre de personne qui veut toujours avoir le dernier mot. Ce genre de personne qui profite, il me semble. Aller, moi je suis conne. [Marcher plus vite que mes pas]. Et je n'ai même pas le droit d'écrire tout ça. [Mais toi tu penses quoi ?]. Parce que personne ne me pousse. Personne ne me menace de rien. Personne. Tout le monde s'en fout des masses, des promesses, des oublies. Louise Attaque qui passe en fond. [Tu dis rien]. Presque le comble. Moi je veux bien oublier, ne pas penser ou ne plus rêver. [Soulager de tes bras douleur et poussière mon ange. Au voleur de ta voix plier chacune des phalanges. Me suggérer comme ça des yeux du bout des doigts]. Arrêter d'être conne ou juste garder les yeux ouverts plus de cinq minutes d'affiler. [Tout bas, je rêve encore, penser plus vite...]. Moi je veux bien lire dans les pensées [je peux pas] et me dire que putain, [tu dis rien] à côté de tout ça, quelqu'un vaut forcément plus le coup. [tu oublies, tu penses à rien, tu souris]. Moi je veux bien un jour réussir à écrire ici sur autre chose que ça. [qu'est ce qu'on est bien, on oublie]. [On traverse le haut, nos bras s'épousent sans lieu sombre]. Je veux bien en parler, même. [Et toi tu penses quoi, tu dis rien]. Moi je veux bien qu'on me dise je ne t'aime pas. [Moi je veux bien m'arrêter si tu veux danser, moi je veux bien tout quitter, si tu veux bien t'approcher]. Parce que, je ne sais pas détester, si ce n'est pour mieux ou plus aimer par la suite. C'en est assez des rêves.


    Mais toi, tu penses quoi ?
    Tu ne dis rien.
    Moi j'ai l'air conne, avec mon pardon adressé à qui veux.


  • Commentaires

    1
    Samedi 25 Février 2006 à 18:08
    -\|/-
    Te souviens-tu de moi, jusqu'au son de ma voix Suis-je aussi maladroit, et tristesse à la fois. Tu vois je rêve encore.
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