• Et maintenant je souris. Intérieurement. Me disant que ça ne marchera pas. J'y crois un peu, pas plus que ça. C'est toujours ça de prit. J'ai trop de choses dans la tête, trop de choses à dire, que je n'ai toujours pas dits. C'est assez ridicule, comme pensées, et comme façon de faire. C'est toujours plus facile pour finir avec une pelle, à creuser ce qui n'est plus.

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    Même si au fond je ne peux pas m'empêcher de me dire que ça va durer, longtemps. Juste assez pour qu'un jour je n'y pense plus. Faut espérer. Il y avait mieux à faire que de créer des choses inutiles, mieux à faire que de lui écrire, mieux à faire que d'avoir peur. Il y avait à vivre les choses qui me faisaient crever d'envie. J'ai préféré crever d'envie, puis, ensuite, essayer de crever l'envie. Juste par peur. De la déception, des murs, des souvenirs d'avant, et de l'après. Réellement.

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    Je me torture toute seule. Ca en soulage plus d'un. Pas la peine de me balancer à la gueule les choses. Je les invente, toute seule, comme une grande. Comme une conne. En train d'imaginer les mots qui ont déjà été dits. Comme pour me dire que c'est trop tard, déjà.

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    Au fond, je ne sais plus si j'espère que ce soit concret, ou bien passager. Et, parait-il qu'il y a mieux que l'espoir. Oublier, peut-être, même si on ne sait pas faire. Tenter et continuer.


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  • Monsieur a compris que quelques attentions ne seraient vraiment pas de trop. Que de la quantité, on s'en foutait, un peu. / Les mots d'ailleurs me font sourire, parce que quand même, tout lui revient en pleine gueule, pour si peu. Et je ne sais pas qui gagnera le trophée de la connerie humaine. Quand d'autres se seraient contentés d'essayer de lui ouvrir les yeux, rien qu'un peu. D'autres lui enfoncent toute leur amertume, bien comme il faut. / Et puis à côté, les engueulades, toujours. Suffit de peu, pour ne pas dépayser. Pardonnable, toujours aussi facilement, toujours en quelques mots. Ou par ignorance. Profonde et blessante. / Je crois que là, tout de suite, personne ne serait de trop juste à côté, ou n'importe. Qu'importe. / Et c'est bien trop tentant de tomber.


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  • Je crois que c'est un peu trop gros à supporter à l'intérieur, et que la première de l'année ne se sera pas fait attendre. Pas aussi rapidement que l'année qui vient de s'achever, tout de même. Je crois que je suis submergée, un peu trop. Assez pour déborder, et craquer, aussi. J'ai beau dire que rien n'a d'importance, j'ai du mal à y croire, de plus en plus.

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    Trop de chose me manque, trop de chose me pèse. Si je pouvais, je dirais bien qu'elle n'est qu'une garce, qu'il n'est qu'un bâtard, qu'il n'est qu'un lâche, qu'il n'est qu'un connard. Mais ils sont censés être ma mère, mon frère, mon père et puis. Il paraît que c'est indécent.

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    Je suis devenue un peu trop inconnue à ses yeux, ça fait mal, juste là où il ne faut pas. Je prends tout un peu trop à cœur, sans doute, sûrement. Il dit trop de mot de trop, dans si peu. Elle n'en dit pas assez, dans tellement.

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    Et puis je suis trop conne pour y mettre des mots.


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  • J'en ai ras le bol, de ne pas savoir tirer des traits bien droits, qui ne se contentent pas de rayer une partie de quelque chose. Je sais faire semblant d'aimer et de détester, bien que ce soit dur. Je ne sais pas faire semblant d'ignorer, et ça m'emmerde, vraiment. J'aimerais pouvoir supprimer son nom de chacune des listes dans lesquelles il apparaît, de ne pas avoir d'espoir en ce qui le concerne. J'aimerais ne plus être tenter de relire ces dizaines de pages de conversation, qui me font toujours sourire, comme une conne. Parce que les souvenirs sont agréables au point d'être destructeurs.

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    Et que je me rends compte à quel point j'ai pu être conne, parfois, dans les paroles et l'attitude. Me rends compte à quel point je m'en veux, que si j'avais cru qu'un quart de ce qui se passe en ce moment, ou plutôt ce qui ne se passe pas, arriverait, alors j'aurais agis autrement.

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    Ouais, les si, la merde, les cons, les regrets.

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    Je me pose bien trop de question, des choses qui me gâchent des jours entiers, juste pour une seconde. Juste pour quelques mois, juste pour quelques miettes d'un putain d'espoir de merde.

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    Je crève de trop rêver.


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  • Il y a les semaines dans ce genre, où rien ne tourne bien rond, et qu'un petit meurtre sympathique ferait parfois un bien joli rêve. Quand les prises de têtes se généralisent, et que les mots dépassent un peu les pensées. Pour ma part, eux je n'en sais rien, et je crois que je m'en fous, un peu.

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    Quand on aurait préféré se casser les deux jambes plutôt que de. Quand on aurait préféré que décembre rime avec coupure. Ailleurs qu'au bout des doigts.

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    Et heureusement qu'il y a le week-end. Les brasseries et les chocolats chaud quand il fait trop froid, les bars quand on ne pense qu'à une chose, quand ils sont remplis par des rires plutôt que des pauvres cons, les milliers de lumière dans ce petit village, et surtout la vérité du mensonge qui était une vérité qui était un mensonge... à en perdre la tête.

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    Parce qu'on a trop souvent attendu d'avoir la permission, et que là, c'est un peu trop tard pour la demander. Alors tant pis.


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