• J'ai eu l'audace de continuer à y croire un peu plus, et à y penser beaucoup moins, d'un seul coup. [Comme si parfois j'avais tout perdu]. J'ai fait un peu trop je crois, ce j'avais envie de faire, pour une fois, égoïstement. [Mon sourire, mes raisons, même le goût de vivre]. Une confiance en fumée, un amour enfumé. [Aussi passionnément mon amour, toute ma haine]. Toujours le même rythme, qui n'accélère jamais, qui ne ralenti jamais. [Tout ce qui compte et bien plus encore certains jours]. Monotonie encore, désespérément. [Des jours sans vie où rien n'est dit]. Maux de cœurs, mal aux sentiments, s'évaporer. [Pris dans l'attente d'un lendemain]. Ses mots se m'éblouissent plus, son regard me devient terne, mais quand même tu sais. [Comme parfois on me reproche d'être lunatique]. Non justement. [Egoïste surprenant et si prévisible en même temps]. Il est parti dans son monde je crois, dans son monde où mon rôle est celui d'une garce. [La mal aux extrêmes]. Prendre son pied à faire souffrir, égoïstement. [Je ne pense pas pourtant être si mauvais]. Je ne crois plus en nous, un peu plus en toi, désespérément. [Des jours sans vie où rien n'est dit]. Se bourrer le crâne, je suis une métaphore à moi toute seule, et puis quand même tu sais. [Pris dans l'attente d'un lendemain]. Non. Tout est oublié, pas plus mal mais douloureux.[On me voit comme un sujet à étudier, à disséquer]. Malaise du vide, du rien, du néant et du trop plein qui se rempli en se vidant, contradictoirement. [Mais je souffre de cette image, de ces jugements, de mes faiblesses]. Décembre, janvier, février, mars, envolés. [Et je me vois une âme si seule sans confidences, sans espérances]. Tout cassé, bousillé et troué. [Des jours sans vie où rien n'est dit]. Peine oubliée, peine à oublier le passé. [Pris dans l'attente d'un lendemain]. Vivre dedans, trop plein de. [Des jours sans vie...]. Chagrin, espoir. [Comme si parfois...]. Sensiblement. [J'avais tout perdu].

     

    [Bande Son : Intable - Aqme].


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  • Les questions que je ne me serais jamais posées. Seulement des Est ce que, qui me remplissent la tête. Dommage pour la période où ca devrait plutôt être aux cours de m'envahir l'esprit. Je suis perdue, entre le personnel ou le commun. Le bien-être ou la douleur. Parce que malheureusement, l'un ne va pas sans l'autre.


    Cette impression de passer après tout, d'être là en cas de dernier recours. Cette impression d'être là, et de lire "te fais pas de film, je m'emmerdais, c'est tout". Cette impression d'avoir le coeur qui passe sous un rouleau compresseur. De pouvoir partir sans qu'il me retienne ne serait-ce qu'un peu, et moi qui me retiens de ne plus le retenir. Monsieur n'aime pas.


    Nos prises de tête, où je suis bien trop franche, où je lui donne toutes les armes possibles et inimaginables pour qu'il finisse toujours par avoir le dernier mot. Qu'il me prouve, par ces mots qui sortent de ma propre bouche avant même qu'il ne pense à ça, que je ne suis qu'une moins que rien, que je ne le mérite pas.


    Et moi qui me demande ce que j'ai bien pu faire pour mériter qu'il me balance ces mots à la gueule, comme si.


    Son prénom sur mon téléphone pour que je lise ces quelques mots, comme s'il voulait m'achever, sur le moment. Ou longtemps après. Toujours cette façon de me faire rappeler ces choses blessantes, ces mots. Et les insultes qui fusent parfois, un peu trop souvent déjà. Les sous-entendus qu'il me fait, et je me demande comment peut-on dire ça à la personne qu'on dit aimer.


    Je meurs à l'intérieur, personne pour le voir, pour savoir. Et, si je comprends qu'ils ne comprennent pas, je ne comprends pas qu'ils ne se rendent compte de rien. Mais le silence et l'ignorance sont bien plus faciles que de faire face. Et les j'en ai rien à foutre, doivent bien entendu, être de rigueur.

    Une autre putain de chose que je ne comprends pas. L'amour qui reste alors que toutes ces choses qui me plaisaient sont apparemment parties à la poubelle.

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  • Pourquoi maintenant On s'en fout alors qu'avant c'était. Pourquoi j'ai dit que ca ne pourrait pas me manquer. Jamais, jamais. Pourquoi j'ai parlé trop vite, pourquoi ca me manque tant. Pourquoi je voudrais qu'On en fasse des tonnes, juste pour rattraper tous ces jours perdus. Pourquoi je me suis habituée à faire le deuxième pas, pourquoi On ne fait plus le premier. Putain. Pourquoi ca me manque. Pourquoi je ne suis plus capable d'avoir les mêmes sentiments, pourquoi je n'ai pas été capable de me les avouer à temps. Pourquoi je dis des conneries, pourquoi je les assume. Pourquoi j'ai si mal quand je ne suis pas avertie. Pourquoi sans moi c'est mieux, pourquoi j'ai cette impression d'avoir fait honte. Pourquoi On ne vient plus me voir, pourquoi On ne me répond plus.

    Pourquoi j'ai une vague permanente dans les mains, pourquoi j'ai si mal. Pourquoi je me fais du mal, pourquoi je me bousille. Pourquoi ca me ronge. Putain. J'ai dit que je n'en avais rien à foutre. Bordel. Pourquoi je l'ai dit, pourquoi je l'ai avoué. Pourquoi ce tu me manques trop. Pourquoi le pourquoi et pourquoi mes réponses. Pourquoi On s'enfuit, pourquoi ca fait peur à On. Pourquoi cet appel en décembre, pourquoi ces conneries plus tôt, pourquoi un an et demi. Pourquoi cette musique. Pourquoi elle. Pourquoi On préféré ce deuxième prénom. Pourquoi je déteste en On ce qu'On aime en moi. Pourquoi j'ai peur d'avoir un peu perdu tout ce[ux] qui me tenait à cœur. Pourquoi je n'ai pas su dire les mots tout à l'heure lorsque. Pourquoi j'ai préféré être avec mon muet plutôt que d'affronter. Pourquoi j'ai préféré la neige au soleil. Pourquoi je l'ai haïe.

    Pourquoi deux fois et jamais deux sans trois. Ou sans On.

    Parce que c'était.

    Pourquoi je me fais si mal. Pourquoi j'ai honte. De moi. De tout. D'eux. De nous. Pourquoi je me prive. Pourquoi je m'en veux. Pourquoi, putain. Pourquoi je voudrais juste parfois un peu disparaitre, beaucoup. Pourquoi j'ai perdu.

    Parce que. Trop nul(le).


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  • On fait comme si on n'avait rien dit, alors qu'on en a beaucoup trop dit. Mais ce n'est pas grave. Faire comme si, ça a presque du bon. Revenir en arrière pour quoi faire. Je n'écoute plus que les refrains, toujours les mêmes. Presque marrant. Non évidemment, ce n'est pas vrai. Le mesonge, s'est presqu'un gouffre. Un peu comme les jeux de casino. Un gouffre pour le fric. Sauf que là, c'est un gouffre pour ta vie. On ment tellement qu'on s'y perd. Qu'on ne sait plus trop où l'on en est. Qu'il y a mille et deux versions. On peut aussi s'y retrouver. Si le mensonge est le même pour tout le monde. Si chaque personne à une version. Tu te gourres. Obligé. A un moment donné. Le monde entier qui t'en veut et toi qui en veux en monde entier. Mais ca ne date pas d'hier. Autant persister. Il y a les beaux mensonges, ceux qui sont là pour rassurer, pour dire que non, on n'a pas fait ça. Et il y a les autres. Ceux qui sont là juste comme ça. Pour le plaisir de mentir, pour le plaisir de faire souffrir. De voir souffrir. Pour se faire sourire. On a beau répéter ne te mens pas à toi même, c'est le principal, que du blabla. Non, y'a des mensonges, tu ne peux pas revenir en arrière. Au risque de t'avouer à toi-même, non pas pour qui tu es pris. Mais juste ce que tu es. C'est plus que tout, en fait. Ca doit être triste, d'être enfermé dans le mensonge. Quand même.

    Ca doit être l'heure qui me fait déblaterer ces trucs sans sens. Ou peut-être trop de sens, en fait.


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  • La capacité des mots. Ou peut-être plus précisément, des siens. [Tu penses quoi, toi, tu dis rien]. Une capacité qui n'a aucune limite. Aucune. Qui atteint des sommets vertigineux. Alors je m'abaisse à son niveau, contradictoirement. J'essaye. Tout est tellement trop bas, je m'en assommerais presque contre le planché. - Te fout pas de ma gueule. - Si. J'avais oublié a quel point je pouvais l'amuser. Je ne sais que partir lâchement, avec un - Ok. dit dans le vent et cette personne qui fait semblant de me retenir. - Reste. [En une heure, de tes bras souffler]. Je pars pour pas longtemps. Parce que ma force est dérisoire à côté de ses mots que je n'ai de cesse de pardonner. Que je n'ai de cesse de croire. [La colère du monde Voyager]. Je tombe dans ce joli panneau à chacune de ses tentatives merdiques. Les raisons me font peur, sont mes peurs, mais je les enfouies au plus profond de moi-même, pour les oublier, ne plus y songer. Je les fais taire lorsqu'elles ont l'audace de se réveiller. [Etre là, sauver chacune des secondes]. Sans que je m'y attende. Putain. Il rassure tellement bien. Oh, je sais bien, ce ne sont que des mots. Pour avoir compris, je l'ai bien compris. Malheureusement ce putain de cœur me rappelle à l'ordre comme pour me dire que je suis bien trop faible pour résister et croire que ses mots ne sont que des mots. [Et protéger du froid les idées sans confondre...]. Malheureusement, je ne crois que les beaux mots lorsque je n'en peux plus. Et les mots blessants, je ne les crois que l'espace d'un instant. [Tu vois, je rêve encore]. Pour ensuite me dire que, c'est sous le coup de la colère. [Penser plus vite que mon ombre]. Des excuses, je lui en trouve toujours, mille ou un million, selon. Une colère qui se provoque par je ne sais jamais quoi. Pourquoi je fais toujours ce détour alors que je sais que la fin sera toujours la même. A quelque détail près, ca revient toujours au même malgré tout. Aller, moi je suis bien conne. [Te souviens-tu de moi]. Aller, moi j'y retourne. Comme pour être persuadée. Comme pour dire je t'emmerde. [Et jusqu'au son de ma voix]. Mais non, trop. Trop de je ne sais quoi mais putain que c'est trop. Mes questions restent toujours sans réponses mais je dois fournir les efforts. – Et là tu va me faire croire que t'es là pour moi. Ta gueule, putain, ta gueule. [Suis-je aussi maladroit]. Je ne sais que les penser en moi, ces mots. Je ne sais que les garder en moi et les écrire à demi-mots, ces maux. [Et la tristesse à la fois]. En face, moi, je suis lâche. Je ferme ma gueule. Parce que parler est toujours inutile avec ce genre de personne. Ce genre de personne avec qui tu as l'impression d'avoir mille cœurs en toi. [Tu vois, je rêve encore]. Ce genre de personne qui te donne envie de t'arracher les cheveux tellement elle t'exaspère. Ce genre de personne qui veut toujours avoir le dernier mot. Ce genre de personne qui profite, il me semble. Aller, moi je suis conne. [Marcher plus vite que mes pas]. Et je n'ai même pas le droit d'écrire tout ça. [Mais toi tu penses quoi ?]. Parce que personne ne me pousse. Personne ne me menace de rien. Personne. Tout le monde s'en fout des masses, des promesses, des oublies. Louise Attaque qui passe en fond. [Tu dis rien]. Presque le comble. Moi je veux bien oublier, ne pas penser ou ne plus rêver. [Soulager de tes bras douleur et poussière mon ange. Au voleur de ta voix plier chacune des phalanges. Me suggérer comme ça des yeux du bout des doigts]. Arrêter d'être conne ou juste garder les yeux ouverts plus de cinq minutes d'affiler. [Tout bas, je rêve encore, penser plus vite...]. Moi je veux bien lire dans les pensées [je peux pas] et me dire que putain, [tu dis rien] à côté de tout ça, quelqu'un vaut forcément plus le coup. [tu oublies, tu penses à rien, tu souris]. Moi je veux bien un jour réussir à écrire ici sur autre chose que ça. [qu'est ce qu'on est bien, on oublie]. [On traverse le haut, nos bras s'épousent sans lieu sombre]. Je veux bien en parler, même. [Et toi tu penses quoi, tu dis rien]. Moi je veux bien qu'on me dise je ne t'aime pas. [Moi je veux bien m'arrêter si tu veux danser, moi je veux bien tout quitter, si tu veux bien t'approcher]. Parce que, je ne sais pas détester, si ce n'est pour mieux ou plus aimer par la suite. C'en est assez des rêves.


    Mais toi, tu penses quoi ?
    Tu ne dis rien.
    Moi j'ai l'air conne, avec mon pardon adressé à qui veux.


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