• Parler est tromper.

    J'aurais aimé lui dire de ne plus jamais me parler, d'aucune façon que ce soit. Que s'il décidait de m'ignorer, de ne plus me donner de nouvelles, qu'il le fasse jusqu'au bout. Qu'il ne vienne pas tout chambouler une fois de plus, raviver tous ces trucs trop difficiles à assumer. De ces trucs à la con, impossibles. Et interdit par certain. Je vais finir par croire que je n'ai aucune morale.

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    Mais non, je ne dis rien. Parce que malgré tout ce que je peux penser une fois que le «mal» est fait, c'est une joie sur le coup, qui retombe quelques instants plus tard mais pendant ces quelques minutes, je crois que si même une araignée géante se pointée devant moi, je m'en ficherais totalement. [Quand on sait à quel point j'ai peur de ces sales bêtes, je mériterais une médaille d'honneur]. Quelques minutes qui me donnent l'espoir d'un lendemain.

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    Qui retombe de plus en plus vite, mais de moins en moins haut. Parce que je m'y attends et pourtant. Ca fait pourtant toujours aussi mal, la suite. C'est juste comme retoucher au même bleu, chaque jour. Je vais me rendre malade quelques temps, en fermant ma gueule, et au bout d'un moment je referais comme avant, comme si de rien n'était.

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    Finalement, le lendemain n'existe jamais avec ceux que l'on veut. Le mois suivant existe à peine, parfois. Je n'ai jamais su si ce n'était qu'un jeu. Peut-être que je ne saurais jamais, peu importe.

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    Ce lendemain, il existe avec la facilité quotidienne, qui devient douloureuse. Mais ce n'est pas grave, on se plait dedans. Ce n'est pas forcément doux, c'est juste assez confortable et les chemins ne sont pas si tortueux. Ca nous donne une raison, d'être là. Même d'avoir de la merde à écrire. Si cette facilité n'existait pas, le choix serait vite fait.

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    J'attends bien trop pour une personne qui, je crois, s'en fiche totalement.

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    En réalité, je n'aurais pas aimé lui dire. Ca me semble tellement irréel que quelqu'un puisse manquer à ce point, même lorsqu'on lui parle. Comme un truc plus qu'inachevé.


  • Commentaires

    1
    Lyly
    Mardi 26 Septembre 2006 à 14:34
    L'amour..
    Je suis passée sur ton blog un peu par hasard..comme souvent..J'ai lu ton "histoire"..Je me suis permise de prendre un morceau pour le coller dans mon blog comme une "citation", si ça t'embete dis le moi , je l'enlèverai Tu dois avoir mal..ça fait mal d'aimer..Tu vas mieux quand meme? Bises
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