• [...] Et la pluie aussi.

    Quand les habitudes se perdent alors qu'on ne cherche que des repères. Quand ils se retrouvent, qu'on se met de coté, qu'on essaye de se faire gentiment oublier. Quand on oublie ce que deviennent nos mots qui ne veulent plus sortir que d'une façon strident.

    Quand il n'y a que ce bloc pour me connaitre, même mieux que moi-même. Mieux que quiconque. Lorsque que l'écran noir ne laisse apparaitre que ces fleurs. Fanées. Naissantes.

    Même les naissances, quand elles deviennent inutiles et futiles. A tes yeux. Que même cette putain de feuille traine encore sur ta moquette, depuis des mois déjà. Tu ne l'a pas ramassée. Ni lue. Toujours au même endroit.

    Quand il n'y a que ce trop plein de vide pour te rappeler que quelque chose te manque. Quand tu me réponds que ce n'est que la clope. Que ce genre de chose, ce n'est qu'à la télé.

    Alors y'a quelques mois, encore, je vivais dans un feuilleton, c'est ça ?
    Alors dans quelques mois, même avec enormément de temps, ça ne sera plus jamais comme ces quelques mois auparavant.

    Hum.

    Et j'ai mon stylo qui coulait sur mon matelas. Des taches de bleu. Des taches d'enervement. Qui foutent le camp. Sans autorisation.

    Et j'ai cette plume qui me glisse entre les doigts. Qu'en a marre de tout, elle aussi. Elle se pete en deux et se retrouvent remplacée par une bille.

    Tiens, ca me rappelle quelque chose.

    Alors je ne dis pas oui et je ne dis plus non.

    Je reste ici et je répète "peut-être" un peu trop souvent. Je ne suis plus crédible quand j'arrete de faire semblant alors... Et je parle trop quand je me souviens qu'on me ment.

    Et je me retourne tellement rarement pour regarder qui est là. Je préfère encore te dire que tu peux foutre le camp. Comme la plume. Comme l'encre. Comme les taches. "Pauv' tache". Sans avoir à les devisager. Sans être dévisagée.

    Je ferme, juste un tour parce que je sais bien que le second ne sert jamais à rien. Ce n'est qu'une perte de temps.

    Je la fait tourner en rond, je me pose, je m'autorise. Je me cache pour aller mieux. Et ne pas prendre le risque d'être devant leurs yeux.

    Comme un délit.
    Et l'encre qui dégouline.

    Et si. Je dis que. Je deteste.
    Le contraire. Ca voudra dire.


  • Commentaires

    1
    Lundi 30 Janvier 2006 à 19:09
    Commentaire
    Bouh! Je suis derrière, j'espère que tu m'entends si tu ne te retournes pas. Bisous.
    2
    Lundi 30 Janvier 2006 à 22:09
    *Peur*
    Je veux bien me retourner aussi. Ca dépend de la voix que je reconnais. ;)
    3
    Mardi 31 Janvier 2006 à 20:06
    .
    (bordel, pourquoi est ce que mes commentaires s\'affichent pas?) Alors..cette feuille? (bisous)
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    4
    Mardi 31 Janvier 2006 à 20:41
    Nobuo a besoin de cours de lecture.
    Et bien, c'est ma voix qui t'appelle. Je me suis mis à marcher pour te rejoindre.
    5
    Mardi 31 Janvier 2006 à 21:16
    Effectivement!
    Nobuo : T'excites pas sur ta souris voyons! Pauvre petite [la souris hein, pas toi. :D] La feuille, beuh ... elle n'a pas bougée. Mais c'est pas chez moi. Je fais le ménage, moi! Alors si y'a un truc par terre, ca reste pas trois mois au même endroit. Kumême! * JoLaMouche : Te moques pas. J'espere que ca ne va pas te fatiguer de marcher. :p
    6
    Mardi 31 Janvier 2006 à 21:35
    Marcher au loin.
    Pour te rejoindre, je ne fatigue pas.
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