• Ce qu'on doit faire quand.

    J'avais juste envie de changer de blog, et finalement, je crois bien que je vais changer de tout, en gardant juste des reste de par-ci, de par-là.

    Parce qu'assez d'être comme un mouchoir. Celui qu'on jette. Celui dont on se sert juste lorsque l'on ne va plus aussi bien. Celui qu'on prend quand on veut, et qu'on jette quand on veut. Qui ne dis rien et ne montre rien.

    Alors je dois faire quoi quand on me dis d'être patiente alors que ca fait deux mois que je le suis ? Alors je fais quoi quand on me dit d'assumer mes conneries dont je ne connais pas l'existence ? Alors je fais quoi quand je sais que ca sera trop dur et que tout se recassera bien trop tôt ? Alors je fais quoi quand je sais d'avance que la suite est foutue ? Alors je fais quoi, quand je ne sais pas ce que je veux, quand je veux tout, quand je ne veux plus rien ?

    Et que j'en ai marre de chercher des réponses dans les yeux des autres. Et que j'en ai marre de fouiller et de faire le tri dans tout ces mots. Et que j'en ai marre de me remémorer les moments passés trop mal ou trop bien pour être raconter. Et que j'en ai marre d'avoir besoin de me vider la tête sur papier ou sur écran.

    Ca deviendra quoi au bout du compte ? Des mots balancés au hasard sans réfléchir ni même me servir. Des mots que je relis et qui me rappellent tous à quel point j'ai pu être conne. Des gens que je revois juste par images bien trop floues devant les yeux, dans ma tête.

    Une tête trop pleines de drôles d'idées qui s'accumulent et qui ne demandent qu'à être réalisées. Une tête trop pleine de personnes toutes plus importantes les unes que les autres. Et un coeur trop petit pour vouloir toutes les accepter. Ou le contraire.

    Et je fais quoi lorsque j'en ai assez d'être patiente, d'être calme, de dire amen, de faire semblant d'aller bien. Et tu crois que je fais quoi quand je me casse trop vite le soir. Et tu crois que je fais quoi quand je met une eternité à donner signe. Et tu crois que je fais quoi quand je suis des heures enfermées. Et tu me crois vraiment quand je te réponds oui tous les jours, à cette même question qui reviens sans cesse sur toutes les lèvres.

    Et je fais croire que tout est parfait, que le sourire aux lèvres et que tout s'envole. Et j'écris des notes bien trop longues pour être presque sure que personne n'en lira la totalité. Que personne n'osera comprendre le fond, que personne.

    Et je fais quoi quand je deviens parano et que je m'imagine des trucs qui peut-être sont faux mais me paraissent assez vrais pour m'arracher ces quelques larmes.

    - Ca fait deux mois que j'attends.
    - On est deux dans ce cas.

    Et je dois faire quoi quand on me sors ça.

    - Ben oublie moi et continu ta vie.

    Et je dois faire quoi quand on me sors ça.

    - C'était bien, avec elle ?
    - ...
    - Alors ?
    - J'aime pas tes questions.

    Et je dois faire quoi quand j'aime pas les réponses de mes questions connes qui n'ont qu'un but, celle de me faire mal pour me rendre compte que.

    Et quand on me sors des phrases qui blessent, sans aucun détours, sans y penser, je dois assumer aussi ou j'ai quand même le droit de dire "fermes ta gueule et va te faire foutre" ?

    Et quand j'en dis trop comme dans cette note, j'ai le droit d'assumer ou je dois censurer ?

    C'est un peu con ce besoin urgent d'aller mal pour que j'ouvre enfin les yeux sur notre réalité. C'est un peu con ce besoin urgent que j'ai de vouloir vomir. C'est un peu con ce besoin urgent que j'ai de vouloir canaliser. C'est un peu les besoins urgents. Genre avoir une envie pressante d'aller aux chiottes quand t'es en plein devoir, c'est un peu con pour toi. Ouais non c'est vrai, t'as plus de devoir...

    C'est complètement maso de s'attacher aux gens de cette façon là.

    Et on dois faire quoi quand on a envie de s'enfumer la tête à longueur de journée alors qu'on ne fume pas.

    Et je fais quoi quand j'ai l'impression d'être trop persuasive ou tellement chiante que plus personne n'ose insister.

    Un peu d'implication, trop de possessivité, un peu de vide, trop de ça.
    Et comme elle dit "La vraie vie à mon avis est ailleurs". Non pas "où vivent les sirènes, non pas "aux portes de l'Eden", non pas "au paradis même". Mais ouais, "là où le courant nous mène". Et "tout reprendre à zéro".

    Et laissons nous partir comme nous sommes venus.


  • Commentaires

    1
    BF
    Samedi 28 Janvier 2006 à 23:54
    ce qu'on fait:
    on se tait...ce qu'on doit faire je ne sais pas...un com merdik pour un billet qui mérite mieux
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    2
    Dimanche 29 Janvier 2006 à 00:32
    Re.
    BF, Se taire .. Bof, c\'est parfois trop facile, et parfois trop difficile alors ... Merci. :)
    3
    Dimanche 29 Janvier 2006 à 19:37
    Faut mettre un sujet dans les commentaires?
    La patience, c'est dur mais ça permet de réaliser des choses sympa. Tu sais, si tu as besoin de parler, ou même juste l'envie, je suis là et je suis prêt à t'écouter. Je suis là pour toi.
    4
    Dimanche 29 Janvier 2006 à 20:05
    Ouais, faut mettre un sujet!
    Jolamouche, Ca permet des belles conneries, aussi, la patience. Sisi. Merci. [Ca m'fait plaisir, mais chut. ;)]
    5
    Jeudi 2 Février 2006 à 22:35
    joli
    blogg ! il me rapelle étrangement quelqu'un mais je n'arrive à mettre un nom...
    6
    Samedi 4 Février 2006 à 13:06
    Raie Pond ce.
    Ariel, Bah ... cherche, cherche! ;) Merci.
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