• " J'aurais aimé lui rappeler ce que je lui avais dit la dernière fois. La prochaine je me casserai avec le sourire des Bisounours collé aux lèvres, je dirais au revoir à la mode GrosDodo avec la seule différence qu'il attendrait le prochain épisode sans savoir qu'il venait d'assister au dernier. J'avais dit ça comme ça avec un effet un peu plus dramatique pour faire sérieuse, juste histoire de lui faire le même effet que ça m'a fait pendant deux ans quand j'étais trop conne pour le croire capable de disparaitre comme ça de ma vie.

    A la place de ça, j'ai fait le Bisounours, la mode GrosDodo, je lui ai rappelé qu'avec son ex ça n'avait duré qu'un an et qu'il était pourtant capable de me ressortir tout l'historique de la famille de cette fille. Et le comble, 6 ans plus tard il s'en souvient encore, et me dit que « mais aujourd'hui je m'en souviens plus », « et puis si je me souviens de ça, c'est parce que... » et vas y qu'il y va de sa petite anecdote. Et mon cul, tu t'en souviens. Il se souvient surtout pas qu'il y a quelques mois encore il me sortait la date de naissance de cette conne. Et que mon anniversaire, il a mis 3 ans à me le souhaiter le bon jour. Grâce à la fonction agenda de son téléphone, ou du bloc note de Windows. Au bout de 4ans de relation, il est encore incapable de me dire le prénom de mes parents, insiste comme un lourdeau pour me dire que « mais si, il s'appelle Jean-Claude ! ». Ben non, mauvaise pioche... encore.

    A la fin, je lui ai dit, presque pour plaisanter « je suis sûre que mon même pour mon nom de famille t'es capable de te tromper ». Il m'a répondu « je vais pas en rajouter ».

    Disons que, heureusement, j'étais assise, et heureusement, vraiment blasée. "

    Ca m'apprendra à garder les notes non postées.


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  • Je passe mon temps à tout ruminer, à me dire que c'est injuste, ou dégueulasse. Peu de choix. Et je me bouffe le même menu depuis deux semaines. Depuis que j'ai appris. Ca faisait que trois mois, trois petits mois que je ne l'avais pas vu. Et je retrouvais quelqu'un qui paraissait 15ans de plus. Je ne peux pas m'empêcher de me dire que c'est la fin. Je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'il le sait, et qu'il ne dit rien, qu'il tente de faire bonne figure, mais qu'il sait. Ce n'est plus de la peur, c'est de la douleur. Celle de savoir qu'un matin, un jour, un soir, on apprendra que c'est fini, qu'on dira à qui veut bien l'entendre que c'est bien mieux comme ça, parce que tu sais, il ne souffre plus maintenant. Et personne n'en pensera un mot. Mais ça fait toujours bon effet de dire ça, lorsqu'en réalité on ne pense qu'à sa gueule, à cette peine et cette douleur qui ne nous quitte pas. On se dira qu'on finira de la même façon, à souffrir sur un lit, à dire aux gens de ne plus venir, à leur dire de téléphoner, parce que c'est bien aussi, le téléphone. Parce qu'on verra dans leurs yeux qu'ils ont mal, qu'ils sont mal, qu'ils sont dégoutés.


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