• Ca n'aura jamais été aussi rapide et aussi silencieux. Et sec. Sans larmes. Sans rien. Comme si finalement on était dans l'attente de ça depuis, pfiou, longtemps. On pourrait se croire soulagés. Je ne connaîtrais jamais la promesse et bien d'autres choses. J'ai posé la question sans avoir de réponse. C'est peut-être pas plus mal. J'aurais quand même aimé savoir les promesses qu'il espérait pouvoir vraiment tenir. Je peux m'en vouloir qu'à moi-même. Après tout, ça ne peut qu'être de ma faute si je ne sais pas ce qui ne va pas. Ce qui ne va plus. Ou si je ne cherche pas vraiment à le savoir. C'est pas si facile d'être confrontée à sa propre connerie. C'est pas si facile de deviner que les autres ne vont pas si bien, s'ils veulent en parler ou non, si les parents au final c'est soûlant d'en parler.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />Je pourrais essayer de tout détruire en quelques mots. Comme par exemple que je n'ai entendu parler que de gamins pendant tout ce temps, d'école primaire, d'un chef emmerdant, de gamines adorables. Et puis ? Pas grand-chose d'autre. Des stagiaires, aussi. Des stratèges pour me rendre jalouse, quand j'avais juste rien à foutre.

    Je pourrais essayer de tout détruire mais en réalité c'est déjà fait.

    Quelqu'un m'avait dit, il y a quelque mois, tu t'en es enfin débarrassée. Je me suis demandé qui était le monstre. La personne qui disait ça ou la personne visée. D'autres me l'ont redit, encore, plusieurs fois. J'ai fini par me dire que c'était moi le monstre qui n'en parlait que dans ce qui n'allait pas. Qui n'ouvre sa gueule que lorsque ça ne va plus du tout. Et qui ferait mieux de l'ouvrir à chaque petite chose pour éviter de faire un Tchernobyl tous les six mois quand je me décide enfin à parler. Ou plutôt à cracher ma merde. Beurk hein, de cracher de la merde. <o:p> </o:p>

    Ou alors me la fermer pour de bon, peut-être. Bref, d'ici que je me décide, je refais la morte par ici.


    votre commentaire
  • Finalement, j'aime pas. J'imagine presque la mousse verte dans tous les coins et les murs recouverts de lierre. C'est pas si beau. Et on retombe dans la métaphore. Dans l'attente et dans le dégoût. Faut juste se dire qu'ailleurs c'est pas si moche, que la honte est un peu moins au rendez-vous. Moins de présence. Plus doux et plus frais. Appuyer plus fort en espérant le tenir éteint plus longtemps. Pire qu'une gamine tentant de cacher les lumières sur les murs. Mes histoires me font peur, en parler pire encore.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    J'ai déjà oublié ce que je voulais dire. Tant pis, c'est pas si mal comme ça. Ca va revenir, sans doute.


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires