• J'en ai ras le bol, de ne pas savoir tirer des traits bien droits, qui ne se contentent pas de rayer une partie de quelque chose. Je sais faire semblant d'aimer et de détester, bien que ce soit dur. Je ne sais pas faire semblant d'ignorer, et ça m'emmerde, vraiment. J'aimerais pouvoir supprimer son nom de chacune des listes dans lesquelles il apparaît, de ne pas avoir d'espoir en ce qui le concerne. J'aimerais ne plus être tenter de relire ces dizaines de pages de conversation, qui me font toujours sourire, comme une conne. Parce que les souvenirs sont agréables au point d'être destructeurs.

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    Et que je me rends compte à quel point j'ai pu être conne, parfois, dans les paroles et l'attitude. Me rends compte à quel point je m'en veux, que si j'avais cru qu'un quart de ce qui se passe en ce moment, ou plutôt ce qui ne se passe pas, arriverait, alors j'aurais agis autrement.

    <o:p> </o:p>

    Ouais, les si, la merde, les cons, les regrets.

    <o:p> </o:p>

    Je me pose bien trop de question, des choses qui me gâchent des jours entiers, juste pour une seconde. Juste pour quelques mois, juste pour quelques miettes d'un putain d'espoir de merde.

    <o:p> </o:p>

    Je crève de trop rêver.


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  • Il y a les semaines dans ce genre, où rien ne tourne bien rond, et qu'un petit meurtre sympathique ferait parfois un bien joli rêve. Quand les prises de têtes se généralisent, et que les mots dépassent un peu les pensées. Pour ma part, eux je n'en sais rien, et je crois que je m'en fous, un peu.

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    Quand on aurait préféré se casser les deux jambes plutôt que de. Quand on aurait préféré que décembre rime avec coupure. Ailleurs qu'au bout des doigts.

    <o:p> </o:p>

    Et heureusement qu'il y a le week-end. Les brasseries et les chocolats chaud quand il fait trop froid, les bars quand on ne pense qu'à une chose, quand ils sont remplis par des rires plutôt que des pauvres cons, les milliers de lumière dans ce petit village, et surtout la vérité du mensonge qui était une vérité qui était un mensonge... à en perdre la tête.

    <o:p> </o:p>

    Parce qu'on a trop souvent attendu d'avoir la permission, et que là, c'est un peu trop tard pour la demander. Alors tant pis.


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  • C'est assez bizarre comme son sommeil, son oubli, sera parvenu à lui faire dire des trucs un peu trop insupportables, à me faire dire des trucs très cons. Comme j'ai un peu redonné tout ce que j'ai gardé durant quelques mois. Que j'ai mis des mois à donner ces foutues réponses, mais que voilà, quelqu'un peut être satisfait, qu'il chiale ou sourit.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p><o:p>Some days, my soul's confined and out of my mind. </o:p> 


    Assez impressionnant le nombre de fois où l'on peut se quitter, en un mois. Impressionnant, à quel point on est con. Qu'on s'y mette ou non. Assez con de trouver le moyen de s'engueuler en pleine nuit, de passer de l'envie à l'ignorance, de passer du tout au rien. Comme ça. Juste comme ça. Comme les mots fusent, qu'ils sont de plus en plus blessants et pourtant, de moins en moins violents.

    <o:p> </o:p><o:p>Sleep forever, some days.</o:p> 


    Et on essaye d'oublier, de passer à autre chose.

    <o:p> </o:p><o:p>I'm so outshined and out of time.</o:p> 


    Hier. Parce qu'on ne s'est pas engueulé, juste que certaines vérités ont été un peu plus blessantes, en peu trop soudaines, un peu trop tout. Et qu'aujourd'hui, il fallait trouver le moyen. Celui d'oublier, ou juste d'ignorer, rien que de passer à autre chose. Il devait acheter sa putain de console, alors oui, il l'a sans doute eu, alors oui, il a sans doute passé une bonne journée, à faire mumuse comme un gamin de 10 ans. Et moi, juste 2h de cours loupé, juste 2h cours, auquel j'ai assisté, juste une heure pour me faire oublier. Juste une heure pour penser à autre chose. Juste une heure à attendre le tram, dans le froid, et partir. Parce que marcher ça occupe, surtout quand on doit traverser une trentaine de fois en évitant de se faire buter par les connards qui font grincer les pneus, et sont contents. Sont-ils plus cons, encore.

    <o:p> </o:p><o:p>Have you ever falling, I'm falling. </o:p>


    Et le marché de Noël, et les lumières un peu partout, et la galerie marchande.

    <o:p> </o:p><o:p>Have you ever buried your face in your hands.</o:p> 


    Ou peut-être juste une autre. Ou peut-être juste une petite vengeance bien basse. Ou peut-être mille chose, j'en sais rien. Parce que les nouvelles sont absentes.



    Cause no one around you understand. 



    Offspring, have you ever.


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