• On fait comme si on n'avait rien dit, alors qu'on en a beaucoup trop dit. Mais ce n'est pas grave. Faire comme si, ça a presque du bon. Revenir en arrière pour quoi faire. Je n'écoute plus que les refrains, toujours les mêmes. Presque marrant. Non évidemment, ce n'est pas vrai. Le mesonge, s'est presqu'un gouffre. Un peu comme les jeux de casino. Un gouffre pour le fric. Sauf que là, c'est un gouffre pour ta vie. On ment tellement qu'on s'y perd. Qu'on ne sait plus trop où l'on en est. Qu'il y a mille et deux versions. On peut aussi s'y retrouver. Si le mensonge est le même pour tout le monde. Si chaque personne à une version. Tu te gourres. Obligé. A un moment donné. Le monde entier qui t'en veut et toi qui en veux en monde entier. Mais ca ne date pas d'hier. Autant persister. Il y a les beaux mensonges, ceux qui sont là pour rassurer, pour dire que non, on n'a pas fait ça. Et il y a les autres. Ceux qui sont là juste comme ça. Pour le plaisir de mentir, pour le plaisir de faire souffrir. De voir souffrir. Pour se faire sourire. On a beau répéter ne te mens pas à toi même, c'est le principal, que du blabla. Non, y'a des mensonges, tu ne peux pas revenir en arrière. Au risque de t'avouer à toi-même, non pas pour qui tu es pris. Mais juste ce que tu es. C'est plus que tout, en fait. Ca doit être triste, d'être enfermé dans le mensonge. Quand même.

    Ca doit être l'heure qui me fait déblaterer ces trucs sans sens. Ou peut-être trop de sens, en fait.


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  • La capacité des mots. Ou peut-être plus précisément, des siens. [Tu penses quoi, toi, tu dis rien]. Une capacité qui n'a aucune limite. Aucune. Qui atteint des sommets vertigineux. Alors je m'abaisse à son niveau, contradictoirement. J'essaye. Tout est tellement trop bas, je m'en assommerais presque contre le planché. - Te fout pas de ma gueule. - Si. J'avais oublié a quel point je pouvais l'amuser. Je ne sais que partir lâchement, avec un - Ok. dit dans le vent et cette personne qui fait semblant de me retenir. - Reste. [En une heure, de tes bras souffler]. Je pars pour pas longtemps. Parce que ma force est dérisoire à côté de ses mots que je n'ai de cesse de pardonner. Que je n'ai de cesse de croire. [La colère du monde Voyager]. Je tombe dans ce joli panneau à chacune de ses tentatives merdiques. Les raisons me font peur, sont mes peurs, mais je les enfouies au plus profond de moi-même, pour les oublier, ne plus y songer. Je les fais taire lorsqu'elles ont l'audace de se réveiller. [Etre là, sauver chacune des secondes]. Sans que je m'y attende. Putain. Il rassure tellement bien. Oh, je sais bien, ce ne sont que des mots. Pour avoir compris, je l'ai bien compris. Malheureusement ce putain de cœur me rappelle à l'ordre comme pour me dire que je suis bien trop faible pour résister et croire que ses mots ne sont que des mots. [Et protéger du froid les idées sans confondre...]. Malheureusement, je ne crois que les beaux mots lorsque je n'en peux plus. Et les mots blessants, je ne les crois que l'espace d'un instant. [Tu vois, je rêve encore]. Pour ensuite me dire que, c'est sous le coup de la colère. [Penser plus vite que mon ombre]. Des excuses, je lui en trouve toujours, mille ou un million, selon. Une colère qui se provoque par je ne sais jamais quoi. Pourquoi je fais toujours ce détour alors que je sais que la fin sera toujours la même. A quelque détail près, ca revient toujours au même malgré tout. Aller, moi je suis bien conne. [Te souviens-tu de moi]. Aller, moi j'y retourne. Comme pour être persuadée. Comme pour dire je t'emmerde. [Et jusqu'au son de ma voix]. Mais non, trop. Trop de je ne sais quoi mais putain que c'est trop. Mes questions restent toujours sans réponses mais je dois fournir les efforts. – Et là tu va me faire croire que t'es là pour moi. Ta gueule, putain, ta gueule. [Suis-je aussi maladroit]. Je ne sais que les penser en moi, ces mots. Je ne sais que les garder en moi et les écrire à demi-mots, ces maux. [Et la tristesse à la fois]. En face, moi, je suis lâche. Je ferme ma gueule. Parce que parler est toujours inutile avec ce genre de personne. Ce genre de personne avec qui tu as l'impression d'avoir mille cœurs en toi. [Tu vois, je rêve encore]. Ce genre de personne qui te donne envie de t'arracher les cheveux tellement elle t'exaspère. Ce genre de personne qui veut toujours avoir le dernier mot. Ce genre de personne qui profite, il me semble. Aller, moi je suis conne. [Marcher plus vite que mes pas]. Et je n'ai même pas le droit d'écrire tout ça. [Mais toi tu penses quoi ?]. Parce que personne ne me pousse. Personne ne me menace de rien. Personne. Tout le monde s'en fout des masses, des promesses, des oublies. Louise Attaque qui passe en fond. [Tu dis rien]. Presque le comble. Moi je veux bien oublier, ne pas penser ou ne plus rêver. [Soulager de tes bras douleur et poussière mon ange. Au voleur de ta voix plier chacune des phalanges. Me suggérer comme ça des yeux du bout des doigts]. Arrêter d'être conne ou juste garder les yeux ouverts plus de cinq minutes d'affiler. [Tout bas, je rêve encore, penser plus vite...]. Moi je veux bien lire dans les pensées [je peux pas] et me dire que putain, [tu dis rien] à côté de tout ça, quelqu'un vaut forcément plus le coup. [tu oublies, tu penses à rien, tu souris]. Moi je veux bien un jour réussir à écrire ici sur autre chose que ça. [qu'est ce qu'on est bien, on oublie]. [On traverse le haut, nos bras s'épousent sans lieu sombre]. Je veux bien en parler, même. [Et toi tu penses quoi, tu dis rien]. Moi je veux bien qu'on me dise je ne t'aime pas. [Moi je veux bien m'arrêter si tu veux danser, moi je veux bien tout quitter, si tu veux bien t'approcher]. Parce que, je ne sais pas détester, si ce n'est pour mieux ou plus aimer par la suite. C'en est assez des rêves.


    Mais toi, tu penses quoi ?
    Tu ne dis rien.
    Moi j'ai l'air conne, avec mon pardon adressé à qui veux.


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  • Je suis comme une gamine. Je me plains des petites douleurs presque inexistantes et j'hurle quand ca fait mal. Personne n'entend évidemment, les cris de l'intérieur s'étouffent, s'essoufflent. Est-ce que tu crois que ces remarques sont faites pour me descendre ou juste parce qu'elle le pense vraiment. Est-ce que tu crois que je dois lui répondre d'un air sympathique ou bien j'ai le droit de lui dire que c'est une connasse et qu'elle me dérange. Est-ce que tu crois que j'ai le droit de dire que c'est de sa faute si je vais mal. Je vais c'est déjà ça, tu me diras. Est-ce que j'ai le droit de dire que putain j'en ai mal d'avoir vu qu'il n'était que deux. Un petit comité plus que restreint pour. Mais putain quelle salope. Est-ce que tu crois que c'est normal. J'ai ce bourdonnement dans les oreilles, celui du vibreur qui vibre quoi de plus logique tu me diras. Je le laisse planter sur le bureau, je le regarde, le fixe, il bouge. Je trouve ca très con et je m'y retrouve. Mon téléphone est comme moi. Des petits mots qui s'affichent, je me demande à quoi ca rime d'écrire si c'est pour dire ça. Des trucs juste pour blesser puis je me souviens que. Moi aussi j'ai fait ça alors s'ils ont la même mentalité on est plutôt mal barré. Nan ouais c'est vrai, on est barré déjà. Sur l'écran de l'ordinateur je peux aussi admirer ces six connectés. Trois d'occupés et trois d'absents. Tu crois qu'ils se sont passé le mot ? Evidemment qu'ils sont tous là, ils n'ont juste pas envie d'être dérangé. Msn c'est comme une cafetière, tu peux filtrer. Serré ou décaféiné. Je prends sans la caféine s'il te plait. Ouais moi aussi parfois je me mets absente mais je suis là mais c'est quand même plus fort que moi, si on me parle je réponds. Mais il parait que ca dissuade certaines personnes de venir. Alors je suis le troupeau et je suis absente, je crois que ca joue un peu sur mon moral parce que du coup je deviens absente mais pas physiquement. Ce soir je devais aller là bas, où il y'aurait tout ces cons que je n'ai pas envie de voir alors j'ai feint d'avoir une grippe, hinhin. C'est mon frère qui me la passait, si si. Je suis une menteuse, une voleuse. Une cafteuse et une cafetière avec filtre. Et parallèlement, un Orangina. Mon activité la plus fatigante de la journée est d'avoir passé l'aspirateur et descendu quelque fois les marches. Ouais je suis très fatiguée là. Va falloir que je me couche bientôt pour reprendre plein d'énergie. Ou alors je peux aussi manger des petits princes. Ca n'existe pas les princes, connasse. "Tu ne sais pas dire non. Tu l'as invité pour ça." Le verdict est tombé, mais ca n'a pas fait de tremblements. Le verdict tombe tous les jours depuis des semaines. Des mois ? Le bonjour se transforme en connasse ou connard. Les formalités sont échangées. On peut se casser.


     


    Briller dans le noir n'est pas pour moi.


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  • Il monte avec elle dans la grande roue. Ils vont tourner quelques minutes. Ils diront au forain d'arrêter la roue, pour qu'ils restent plantés au sommet quelques instants. Juste qu'ils profitent un peu de la vue de haut, qu'ils profitent du summum. Parce qu'après ils verront, la roue tourne. Prend une autre cadence, pas toujours plaisante, avec de grosses pannes qui l'oblige à laisser leur cabine à ras du sol pendant des jours. Parfois elle reprend son rythme tranquillement, sans s'affoler justement. Parfois, ils en descendent pour quelque temps. Il monte avec elle dans la grande roue. Ils vont tourner pendant des jours. Vitesse rapide pour leur donner le tournis, vitesse lente pour prendre le temps de s'emmerder. Parfois il sautera de la cabine et elle ne s'en rendra même pas compte. Parfois ce sera elle, et lui qui fermera les yeux. Ils le font un peu par peur, un peu par lassitude. Et quand la roue stagne alors que la cabine est au milieu, elle ca lui va bien. Ni de hauts ni de bats. C'est peut-être ca le secret dans le fond. Même si c'est triste de faire tourner une roue de cette façon. Ils vont faire un tour dans le grand huit, le moment d'avoir la gerbe et les idées qui partent en vrille.


     


    Moi je vais juste faire un tour dehors, pour prendre l'air et oublier que le monde entier est un connard. Je les emmerde tous. Aucune exception. Jusqu'à les en détester. Très fort. Plus que je ne peux me l'imaginer. La roue tourne. Je ne suis qu'une conne qui se plait à garder les yeux fermés, même si elle y voit bien trop clair. Je me la ferme, mon esprit avec. Mes pensées, mieux vaut les oublier. Je les emmerde tous. Aucune exception.


     


    Je ne les hais pas, je me contente de les détester. J'en veux à beaucoup, et beaucoup trop. Quelle bande de cons.



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  • Quand c'était avant, j'avais des rêves encore. Ceux qui nous remplissent d'espoir. Ceux qui font avancer, donnent l'envie. Ceux qui font qu'on se bat pour eux. C'était avant. Y'a une petite coupure bien net, qui nous détache de ces rêves, quand une autre réalité arrive. Au début on dit « enfin, c'est pas trop tôt », et au fil du temps on se dit « putain, si j'avais su... ». Et le pire c'est qu'on s'y fait, à cette réalité un peu merdique. Même qu'on ne voudrait plus la changer, pour rien au monde en fait.

    Même les chocs en viennent à s'entrechoquer. Tout ça, ca crée des interférences plus que dangereuses dans ta petite tête qui n'a pas encore bien compris que la réalité, ca ne se change pas. Même si t'es rêveur. Même si tout.

    Les envies se perdent et laissent une grande place vide à occuper. Pleine d'air, de sous entendus. Des vagues qui s'y glissent, un ménage qui fait du mal. Qui ne fait pas de mal. Je sais tout faire pour. Je peux mentir, m'obéir à moi même. A ce que je crois le mieux, qui ne l'est pas forcément. Je me persuade juste pour. Tout ca pour. Un message qui me passera.

    Je me fais du mal en essayant d'en faire. Je ne veux pas qu'on m'attache. Des liens, je n'en veux pas. Chacun à ses propres définitions, moi je ne crois plus en rien. Ni en ça, ni en eux. Ni en qui que ce soit. Surtout pas en cette fille que je voudrais éviter.

    Je m'immisce dans les fêlures comme pour y passer du sel. Que ca pique, brule. Jusqu'à ne plus.

    Je les ai fait couler, je n'ai pas fait exprès. Même si j'aurais aimé me noyer.

    Aller, on laisse un peu d'espace, un peu d'air, un peu trop tu crois. Rien vu.


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